Dakar

Dakar : capitale du Sénégal, ville de transition entre le modernisme européen et l’Afrique traditionnelle, dans la presqu’île du Cap Vert, sur l’océan Atlantique, à l’extrémité occidentale du continent africain.

Dakar fut fondée en 1857 par les Français sur l’emplacement d’un village de pêcheurs, en face de l’île de Gorée. Son importance commerciale se développera à partir de 1885 grâce à la mise en service de la liaison ferroviaire avec la ville de Saint-Louis sur le fleuve Sénégal. En 1902, la ville devint la capitale de l’Afrique-Occidentale française (A-OF) au détriment de Saint-Louis. A partir de 1928, Dakar fut le point de départ des vols de l’Aéropostale vers l’Amérique du Sud. En 1960, le Sénégal accéda à l’indépendance, Dakar en devint la capitale.

L’arrivée à Dakar donne tout de suite au voyageur, accédant par la mer ou la voie des airs, un impression de grande ville qui se découpe en plusieurs zones distinctes :

– sur le plateau, un ville blanche, urbanisée et de type européen, centrée sur la place de l’Indépendance; elle groupe la totalité des activités administratives et commerciales.

– vers le nord s’est constituée une agglomération hétéroclite : la Médina qui, malgré un tracé en quadrillage et l’abondance des arbres, offre plutôt l’aspect de l’Afrique traditionnelle.

– plus au nord, sur un second plateau, s’élevant vers des zones volcaniques – les mamelles -, alternent des bidonvilles et des ensembles très modernes

Le tout formant le « Grand Dakar ».

C’est la plus grande ville du pays, ainsi que son centre politique, administratif, économique et culturel. Sa position stratégique en a fait, dès l’époque coloniale, un carrefour maritime puis aérien entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, mais aussi un noeud routier et ferroviaire (liaison avec Saint-Louis et Bamako). L’aéroport international de Dakar-Yof, sur la côté nord de la presqu’île, accueille près d’un million de voyageurs par an.

La ville est construite sur une magnifique rade en eau profonde qui lui a permis d’affirmer, dès les années 1860, sa vocation portuaire. C’est un des ports de commerces les plus dynamiques de l’Afrique occidentale. Moderne et bien équipé, doté d’un entrepôt frigorifique et d’un chantier de réparation naval, il totalise un trafic annuel de 6 millions de tonnes. C’est également un port de pêche très actif, autour duquel s’est développée une important industrie de traitement du poisson (le thon en particulier).

Les autres activités de Dakar et de sa région, qui concentrent 90% des entreprises du pays, sont la fabrication d’huile d’arachide, de savon et de textiles, le raffinage du sucre, la boulangerie et la brasserie.

Ce que l’on peut voir à Dakar :

– La place de l’indépendance

– Le palais de la présidence

– l’assemblée nationale

– le palais de justice dont la salle des pas perdus avec son patio central rappelle les mosquées d’Afrique du Nord.

– Le musée de l’IFAN (Institut National d’Afrique Noire) – instruments de musique, outils, masques, bijoux, meubles…

– la chambre de commerce et le ministère des affaires étrangères, bâtiments du Dakar d’autrefois.

– la cathédrale du souvenir africain

– la grande mosquée qui est l’un des plus grands et plus beaux monuments religieux de l’Afrique Noire.

– le théâtre national Daniel Sorano.

– l’université, fondée en 1949; elle abrite un grand centre d’étude  de la culture africaine, l’Institut français d’Afrique Noire.

– les divers marchés de Kermel, Sandaga, Tilène, accueillants, joyeux et pittoresques – on y trouve de tout : l’osier, l’or, le cuivre, des coquillages, des oiseaux merveilleux, dont les prix sont sujets à de longues palabres mais toujours dans une ambiance sympathique.

– le marché de Kermel – fleurs, épices, fruits et légumes, viande…

– enfin, le village artisanal de Soumbédioune, sur la corniche ouest de Dakar, où on peut admirer et acquérir les produits d’artisanat réalisés par les nombreux tisserands, bijoutiers, vanniers, cordonniers, réunis pour le plus grand plaisir des touristes.